mercredi 18 avril 2012

LA RÉPUBLIQUE, INSTRUMENT DE RUINE


La Républque ne peut-elle pas défendre le progrès?
Non, sa constitution le lui défend.

Comment cela?
L’élection est un principe essentiellement réactionnaire, ou plus exactement régressif, parce qu’il est le recommencement perpétuel. Or, il est superflu de démontrer que le progrès effectif ne s’obtient jamais au moyen de la constante mise en question de toutes choses.

La République ne peut donc rien fonder de durable?
Non, l’instabilité est son vice essentiel. Les Pouvoirs publics y sont éphémères : président, ministres, sénateurs, députés, personne n’est assuré de son lendemain. Aussi qu’arrive-t-il? Le ministre de la guerre entreprend-il une réforme : six mois, un an après, il a un successeur qui la détruit. Il en est de même pour le Travail, l’Education, la Santé, l’Industrie et l’Agriculture et pour tous les grands Services de l’Etat.
La République est un instrument de destruction, mais elle est incapable de rien fonder.

Le système républicain n’est donc pas propre au développement d’un pays? 
Non. Il le conduit infailliblement à sa ruine. Bismarck ne l’ignorait pas. Dans ses dépêches au comte d’Armin en 1872 et 1873, il n’hésita pas à y exposer tous les motifs qui lui font souhaiter le rétablissement de la République en France : 
« Il faut, disait-il, que la France soit isolée et faible. Par conséquent, il faut y empêcher la Monarchie, y supprimer la Dynastie, y favoriser l’établissement de la République et du Parlementarisme, et alors, nous n’aurons plus à la craindre. »



Ouvrage : La Monarchie Libératrice - Petit Manuel du Royaliste



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