mercredi 18 avril 2012

LE TRIPLE MENSONGE DE LA RÉPUBLIQUE


MENSONGE SUR L’HISTOIRE
L’Education Nationale dérobe les coupables motivations des véritables instigateurs de la Révolution de 1789, lesquels ont renversé la monarchie à seule fin criminelle de porter à la tête du pays une bourgeoisie financière, mère de l’oligarchie mondialiste actuelle. N’ayant pas été faite par le peuple ni pour le peuple, la Révolution, dont les commanditaires avait pris soin d’ »agiter le peuple avant de s’en servir » ne fut qu’un putsch spoliateur perpétré au détriment des Français. Il suffit d’évoquer l’aveu sans équivoque de Camille Desmoulins qui écrira dans son Histoire des Brissotins 1793 : « Nous n’étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789. »

Auteur de La Marche irrésistible du nouvel ordre mondial (2007), Pierre Hillard affirme que « la France a perdu sa force vitale en 1789. Notre pays disposait d’un atout majeur : l’indépendance du pouvoir royal par rapport au monde de la finance. Le 17 juin 1789, le Tiers-Etat s’est déclaré Assemblée constituante donnant officiellement le pouvoir au peuple, en fait la bourgeoisie d’affaires. Cette bourgeoisie française affairiste est désormais au pouvoir avec les ramifications directes vers Londres et la famille Rothschild. »

L’historien Jean Sévilllia écrit en 2003 dans Historiquement correct : « Dès 1789, ce sont des minorités qui s’emparent du pouvoir et se le disputent. Si bien que le moment fondateur de la République française porte en lui une inavouable contradiction. Conduite au nom du peuple, la Révolution s’est effectuée sans le consentement du peuple et souvent même contre le peuple. »

A telle enseigne que 80% des victimes de la Terreur, nécessaire à la République pour éradiquer l’hostilité populaire, furent des paysans (28%), des artisans et ouvriers (31%) ou encore des marchands (20%) et qu’à cette occaison la Révolution poussa pour la première fois de notre Histoire les femmes sous la main du bourreau, faisant s’exclamer ainsi Chateaubriand dans son Abrégé de l’Histoire de France : « Des femmes ! Mais savez-vous que dans aucun pays, dans aucun temps, chez aucune nation de la terre, dans aucune proscription politique, les femmes n’ont été livrées au bourreau, si ce n’est quelques têtes isolées à Rome sous les empereurs, en Angleterre sous Henri VIII, la reine Marie et Jacques II? La Terreur a seule donné au monde le lâche et impitoyable spectacle de l’assassinat juridique des femmes et des enfants en masse. »

Les Révolutionnaires furent coupables - comme le rappelle Reynald Secher dans La Vendée-Vengé- du premier génocide de l’Histoire de France lors de l’élimination fratricide, méthodique et impitoyable des Vendéens en 1793.

Au nombre des 600 000 victimes des guerres intestines et de la Terreur s’ajoutent celles des 400 000 morts lors des guerres révolutionaires (Le coût de la Révolution française par René Sédillot 1987) et de 1 000 000 - estimation de Jean Tullard - lors des campagnes napoléoniennes issues de cette même Révolution, représentant ainsi 2 000 000 de victimes sur une population d’environ 25 millions, soit 8%. A mettre en regard des 1 300 000 de nos concitoyens fauchés par la Première Guerre Mondiale, sur 40 millions d’habitants, soit 3,25% ; et des 600 000 lors de la Seconde Guerre Mondiale, soit 1,5 % de la popuation française. Alexandre Soljenitsyne dira de cette Révolution sacrifiant le peuple et détruisant massivement les consciences, qu’elle est la matrice de toutes les autres, à savoir des totalitarismes les plus sanglants du XXème siècle.

MENSONGE SUR LE PRÉSENT
Dans une démocratie d’apparence résultant d’un modèle républicain bâillonnant les citoyens, le peuple se choisit un chef d’Etat, non pour ses réelles capacités à prendre en main le destin du pays, mais pour l’idée qu’il se sera forgée d’un candidat dont le seul mérite aura été, à grand renfort d’argent, de décrocher la palme démagogique. 

Chaque élection présidentielle divise les Français, puisque ne peut en émaner que le représentant d’un clan, d’une faction, d’un parti. 

Actuellement, voyons-nous, élection après élection, un président de la République soucieux de défendre les intérêts d’une France forte et préservant l’harmonie sociale? Ou assistons-nous depuis trop longtemps à une politique qui, consistant à faire cyniquement allégeance aux lobbies financiers et sociaux, porte directement atteinte au bien-être d’un peuple tout en poliçant toujours davantage son quotidien?

Quid, en effet, d’une gestion de la fringale énergétique des sociétés modernes abandonnée délibérément aux géants du pétrole et du nucléaire? Quid encore de modes de culture intensive maltraitant la terre en la criblant d’engrais issus des géants de l’industrie chimique et induisant dans pathologies dont le nombre, en constante augmentation, assure de confortables rentes aux industries pharmaceutiques? Quid, enfin, de l’exacerbation prédatrice et continuelle des tensions communautaires et religieuses, flattant ainsi les plus vils instincts de l’Homme pour mieux détourner son attention des véritables causes du délitement social?

MENSONGE POUR L’AVENIR
Le président de la République française agit en simple fondé de pouvoir de la grande bourgeoisie cosmopolite, se déleste de ses capacités décisionnaires au profit d’institutions extérieures dont les appétits pécuniaires participent au démentèlement d’un pays jadis souverain : à ce titre, la zizanie monétaire et l’expansion des dettes publiques, savamment orchestrées, sont autant d’outils visant à instaurer un « chaos ordonné » augurant la mise en place d’une monnaie mondiale unique avant la mise en oeuvre d’une gouvernance unique.

Autant de bouleversements auxquels les peuples, mis à genoux, ne pourront que « naturellement » aspirer, une fois asphyxiés par un marasme concerté évoquant la « destruction libératrice » annoncée dès 1914 par un H.-G. Wells qui mettait en scène des êtres humains soumis à une dictature sans visage et sans frontières… Ne nous y trompons pas : désormais à peine voilé, l’objectif de l’asservissement des peuples par la dette se pare néanmoins encore pudiquement de gesticulations politiques outrancières donnant à croire que les gouvernements ont à coeur de résoudre une crise internationale dont ils sont en réalité les premiers complices. Destinée, non à nous préserver d’un fléau officiellement redouté, cette mascarade planifiée crée au contraire les conditions nécessaires pour mieux nous y plonger.


Ouvrage : La Monarchie Libératrice - Petit Manuel du Royaliste



















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